Ce premier exemple de résolution de problème est aussi un premier exemple de comment le VentureLab nous a aidés. En effet, c’est grâce à eux que nous avons initié le contact avec les écoles, c’est grâce à eux qu’on a pu mettre en place les processus pour intégrer Pierre au mieux. C’est aussi grâce à eux que Pierre a pu réaliser son TFE dans une entreprise qui n’en était pas encore une.
Peu de temps après l’arrivée de Pierre, nous obtenons notre premier contrat avec BPost pour aider à la formation des facteurs étudiants et intérimaires. Encore une fois, nous faisons appel au VentureLab et aux conseils de leurs experts, de l’équipe et des autres entrepreneurs en résidence afin de mettre en place ce contrat et de le réaliser au mieux.
Le VentureLab, ce sont des conseils, mais ce n’est pas toujours des solutions toutes faites. Il faut toujours s’approprier ces conseils et les intégrer dans notre façon d’être. Nous avons encore les souvenirs d’Alain Piekarek nous expliquant comment négocier et comment obtenir un contrat, puis de se planter pendant la réunion commerciale suivante après avoir tenté d’être le commercial qu’il était depuis de nombreuses années. Nous nous souvenons aussi de notre premier comité financier où nous nous sommes rendu compte que remplir un modèle sans se l’approprier était un peu léger pour un plan financier.
Ces échecs ne nous ont pas arrêtés. Ce sont justement ces personnes qui nous avaient aidés à la base, que nous avons revues ensuite pour analyser ce qui n’avait pas été et pour apprendre de nos erreurs. La réunion commerciale suivante s’est beaucoup mieux passée, notre plan financier est maintenant le nôtre et nous nous le sommes bien approprié. Il n’y a d’ailleurs plus que quelques pages de l’Excel de base qui n’ont pas changé !
Le VentureLab, c’est aussi une communauté dans laquelle on retrouve d’autres entrepreneurs qui se posent les mêmes questions et qui vivent la même expérience que nous. Nous ne pourrons jamais citer tous les amis que nous nous sommes faits parmi eux, mais c’est tellement rassurant de voir que nous ne sommes pas seuls.
La fin d’un parcours en apothéose
Construire un projet à partir de rien ou presque, réaliser des plans financiers, pitcher, convaincre, réaliser une levée de fonds… C’est une armée de compétences que nous avons acquises grâce au VentureLab. En fonction des besoins, nous pouvions rencontrer des experts spécifiques et gratuitement. Par exemple, un avocat pour nos questions de propriété intellectuelle, une juriste pour un contrat de vente, ou encore un rédacteur pour réaliser un plan de communication. C’est grâce à ces nombreuses briques que nous avons pu, petit à petit, consolider et construire notre start-up.
Néanmoins, l’objectif est d’être autonome et de laisser sa place aux nouveaux afin qu’ils puissent, eux aussi, profiter de ce formidable écosystème. En pratique, le VentureLab organise des rendez-vous d’autonomisation pour évaluer en quoi le VentureLab peut encore aider l’équipe et le projet et pour déterminer si les entrepreneurs sont prêts à être lâchés.
Get Your Way a eu droit à plusieurs de ces rendez-vous. Certains furent plus houleux que d’autres. Lors de l’un de ces comités d’autonomisation, une métaphore assez drôle a été prise par notre coach : un soufflé au fromage. Nous passions en effet d’une motivation débordante à une équipe ramollie à la vue des défis à surmonter. Nous étions sur des montagnes russes. Pourtant, lors du troisième rendez-vous en juillet 2022, nous avons dit “On a certes réalisé les derniers objectifs qu’on s’était fixés, mais on a encore besoin de vous et on VEUT continuer avec vous !”. Lors de ce rendez-vous, nous nous sommes fixé comme objectifs de réaliser une levée de fonds et d’avoir des premiers contrats commerciaux avant de pouvoir partir.
Encore une fois, nous avons été très bien accompagnés, en particulier par Hubert Brogniez, un autre coach au VentureLab, mais aussi par les différents experts du réseau du VentureLab. Et après des mois de dur labeur, nous avons réussi à réaliser ces objectifs, à signer des contrats et à finaliser une levée de fonds à hauteur de 300 000 €.